C'est au marché d'Bonsecours [first line] (AU1998-1070-015)
C'est au marché d'Bonsecours ou j'ai connu un jour
La fille de St-Francis de St-Léon
Qui vendait d'la saucisse pis des cortons
Comme j'étais beau garçon elle me fit d'la façon
Elle m'invita bien poliment
D'aller veiller chez eux dans l'troisième rang
Le grand jour arrivé me voilà bien stocké
J'avais mis ma bougrine, mon beau chapeau
Pour aller voir Caroline dans mon berleau
J'arrive tout' frileux, le bout du nez morveux
J'accroche ma vieille jument près du perron
En m'disant v'la l'moment plante toi Polion
J'arrive à la cuisine j'aperçois Caroline
En belle matinée garnie d’rubans
Qui était après s’bercer bien tranquillement
Bonjour Monsieur Polion je trouvais l'temps bien long
Prenez-vous une chaise, assoyez-vous
Mettez-vous à votre aise tout comme chez vous
Le bonhomme tout en façon tout' suite sort la boisson
Chauf' les amours, Polion, car c'est l'bon temps
Quand j'étais jeune garçon, j'en faisais autant
Nous nous sommes amusés la veillée s’est passée
Et pour le premier soir bien tendrement
On a changé d’mouchoir en soupirant
Nous nous sommes mariés, les années ont passé
Et depuis quarante ans qu'on aime toujours
A s'rapp’ler des bons temps de nos premiers amours
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First Line
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C'est au marché d'Bonsecours ou j'ai connu un jour
La fille de St-Francis de St-Léon
Qui vendait d'la saucisse pis des cortons
Comme j'étais beau garçon elle me fit d'la façon
Elle m'invita bien poliment
D'aller veiller chez eux dans l'troisième rang
Le grand jour arrivé me voilà bien stocké
J'avais mis ma bougrine, mon beau chapeau
Pour aller voir Caroline dans mon berleau
J'arrive tout' frileux, le bout du nez morveux
J'accroche ma vieille jument près du perron
En m'disant v'la l'moment plante toi Polion
J'arrive à la cuisine j'aperçois Caroline
En belle matinée garnie d’rubans
Qui était après s’bercer bien tranquillement
Bonjour Monsieur Polion je trouvais l'temps bien long
Prenez-vous une chaise, assoyez-vous
Mettez-vous à votre aise tout comme chez vous
Le bonhomme tout en façon tout' suite sort la boisson
Chauf' les amours, Polion, car c'est l'bon temps
Quand j'étais jeune garçon, j'en faisais autant
Nous nous sommes amusés la veillée s’est passée
Et pour le premier soir bien tendrement
On a changé d’mouchoir en soupirant
Nous nous sommes mariés, les années ont passé
Et depuis quarante ans qu'on aime toujours
A s'rapp’ler des bons temps de nos premiers amours